Efficacy of oral naltrexone on pruritus in atopic eczema: a double-blind, placebo-controlled study.
Malekzad F, Arbabi M, Mohtasham N, Toosi P, Jaberian M, Mohajer M, Mohammadi MR, Roodsari MR, Nasiri S.
J Eur Acad Dermatol Venereol. 2009 Aug;23(8):948-50. Epub 2009 May 6.
Cette étude est intéressante car elle suggère que l’administration de naltrexone (un médicament antagoniste des récepteurs opioïdes à prendre par la bouche) soulage le prurit associé à la dermatite atopique (eczéma atopique).
Le prurit est une des caractéristiques de la dermatite atopique. Le soulagement du prurit est un objectif thérapeutique majeur dans la prise en charge de la maladie. En raison de l’incapacité des antihistaminiques, d’autres médiateurs (comme les endopeptidases, kinines ou neuropeptides) ont été proposés comme alternative. Les récepteurs opiacés peuvent être directement impliqués dans le signalement de l’interprétation du prurit (au niveau du système nerveux central ET périphérique. La naltrexone sert à traiter les addictions à l’alcool et aux drogues. Certaines études ont suggéré ce dernier dans le traitement du prurit ayant différentes origines comme l’urémie, la cholestase ou par libération d’acétylcholine; mais les résultats sont contradictoires.
Dans cette étude, les auteurs ont évalué l’efficacité et l’innocuité de la naltrexone orale dans le traitement du prurit de la dermatite atopique. Cette étude cas-témoin effectuée en double-aveugle a concerné 38 patients ayant une dermatite atopique et se plaignant de prurit. Le patients ont soit reçu 40mg de Naltrexone (n=18) ou un placébo (n=18) pendant deux semaines. Pendant l’étude la sévérité du prurit était évaluée sur une échelle visuelle (VAS=visual analogue scale system): au début du traitement, après une semaine, après deux semaines.
Dans les deux groupes, une baisse de la sévérité du prurit était objectivée (VAS), mais la naltrexone létait plus efficacement après une durée de une semaine (p
Goujon E, Beer F, Fraitag S, Hovnanian A, Vabres P.